Guérisseur Magnétiseur Brive Corrèze Barreur de feu
Membre du GNOMA et du SNAMAP
Bernard Virevialle Guérisseur Magnétiseur Brive

11, rue Émile Alain
19100 Brive la Gaillarde
Tél. : 05 55 17 10 82

être bien dans sa globalité

Carnet de voyages de Fabien K
Bernard Virevialle Guérisseur Magnétiseur Barreur de feu
Brive Corrèze

Bandeau du mois

Carnet de voyages de Fabien K


Quelques lignes griffonnées au quotidien sur les pages
d'un petit carnet au cours de lointains voyages...
Embarquement immédiat.


Au cœur de la nuit site Bernard Virevialle

© Fabien K



Au cœur de la nuit

Suis-moi dans la nuit, suis-moi dans le noir,
Suis-moi sur le rythme de ton désespoir ;
Emmène tes regrets, emmène tes détresses,
Suis-moi sur le rythme de tes faiblesses.
Suis-moi dans le soir, suis-moi dans la nuit
Suis-moi comme cette ombre qui toujours me fuit,
Dansons sur le rythme du calme immobile
D'une nuit d'automne, légère et fragile.
Suis-moi vers nulle part, suis-moi dans la foule
Rien ne nous sépare et tout nous enroule,
Suis-moi dans la nuit d'un désert noir,
Suis-moi dans la foule au bord d'un trottoir.
Ouvre-moi ton cœur, pose ton fardeau,
Allège ces plaies cousues sur ta peau ;
Allons vers nulle part, marchons dans la nuit
Suis-moi si tu veux, suis-moi ou bien fuis.
Et si tu t'en vas, et si tu t'égares
Si tu t'évapores dans d'épais brouillards,
Je serai toujours, au rythme des âges,
Celui qui te guide au cœur d'un orage.


Fabien K

© Fabien K


icone feuilles Bernard Virevialle



Coucher de soleil sur Mopti Site Bernard Virevialle

© Fabien K



Parfum d’Afrique

Il est de ces senteurs qui sont à la mémoire
Ce qu'un premier baiser résonne sur l'espoir,
Qui s'imprègnent à jamais aux sentiments mnésiques ;
Fortes et généreuses comme un parfum d'Afrique.

Il est de ces matins figés par le silence
Que le soleil pâle inonde d'insouciance,
Le frôlement des eaux clapote et réverbère
Les lueurs primales qui brodent le Niger.

Une pirogue vient, une clameur s'agenouille
Sur le sillage fin d'un désert qui grouille,
Une route s'imagine sur des sillons mystiques
Et partout se répand comme un parfum d'Afrique.

L'aventure s'égare sur des pistes sauvages
Qui, de denses forêts en horizons sans âges,
Sèment des labyrinthes et dédales de brumes
Sous des soleils de plomb et des armées de grumes ;

Pistes aux sables mouvants ou pistes inondées,
Pistes aux terres de sang et pistes embaumées,
Vos vapeurs somnolent, mirages électriques,
Et martèlent les sens comme un parfum d'Afrique.

La piste s'entortille dans le cœur d'un marché,
Sur une plage à Dakar, le long de l'Ogoué,
Aux prémices des sources du Fouta Djalon,
Dans les sites antiques du Pays Dogon ;

Rizières des régions orageuses et pluviales,
Etendues de coton, savanes qui détalent,
Forêts impénétrables, mystères désertiques
Dévoilent le parfum de la terre d'Afrique.

Rougeurs crépusculaires des flots du Bandama,
Clameurs salutaires d'un chant de Teranga,
Senteurs des maquis, dorades et alokos,
Gingembres aux glacières le long de Bamako :

Il est de ces senteurs qui transpirent à jamais
L'innocente blancheur d'un premier baiser,
Essences qui s'évaporent de mes vieilles reliques :
Ame te souviens-tu de ce parfum, l'Afrique ?


Fabien K

© Fabien K


icone feuilles Bernard Virevialle



Curemonte photo Bernard Virevialle

Village de Curemonte
© Bernard Virevialle



Balade en Corrèze

Venez donc me suivre au fil des vallées
Pour une belle balade, dans des coins escarpés ;
Qu’en ce coin de la France, comparé au Zambèze
L’on se plonge en silence, ce coin est la Corrèze.

Partons de cette place de la Cité Gaillarde,
Dont Brassens chantait les clameurs paillardes,
Pour suivre vers le Sud, comme le soleil est d’or,
Les routes qui nous mènent vers Toulouse et Cahors.

Et l’on s’enfonce vite dans de vertes collines
D’où pleuvent des villages à la beauté divine ;
L’on croise Saint-Antoine, l’église de Noailhac,
Le Gouffre de la Fage, Noailles et parfois Chirac.

A peine quittée Brive que s’annonce Turenne,
Perchée sur son Histoire, si noble, si ancienne,
Ses vicomtes la firent dans les années huit cents,
Et fut indépendante pour pas loin de mille ans.

Puis l’on prend sur la gauche, par de petites routes,
Se rendre en un festin, et qui chacun déroute,
Et c’est dans la descente, au détour d’un virage
Que le rouge de Collonges paraît tel un mirage.

Et l’on peut s’engager dans les minces venelles
Exaltant la rougeur de l’Habitarelle,
L’enceinte est protégée par les tours ancestrales,
Du vieux temps de Pépin datent les prieurales.

Ensuite on continue, prenant vers le sud-est
On admire Meyssac et son rouge-vin si leste,
Et de là on se rend, par un étroit chemin,
Vers le cœur d’un village qui ravit nos destins :

L’on descend, l’on tournoie, puis surtout l’on remonte,
Et là sur une crête, s’étale Curemonte ;
Sa pierre reflète un jaune assorti de blasons,
Ses châteaux se répandent comme églises à foison,

Le site semble sortir d’un film d’aventures,
Nous laisse là, pantois, dominant les verdures,
Qui glissent des deux bords, s’érigent en altitudes
Qui s’élancent plus loin, de l’Auvergne au grand sud.

Et lorsque, s’il se peut, rassasié du joyau,
L’on redescend un peu se rendre vers les eaux,
Sur la voie Beaulieu, qu’aux vallées sans vergogne,
Bien large et paresseuse, s’étire la Dordogne

Le site est médiéval, la lumière bruisse en flots,
Le patrimoine y pousse comme les fraises, en îlots :
Assoupie près du fleuve, ainsi qu’une gabarre,
La chapelle se rappelle aux pénitents hagards.

Il est temps de partir, de passer sur le pont,
Et juste avant le Lot, vers l’est nous partons ;
Il s’agit de rejoindre, vers les Monts du Cantal,
Ce coin qu’est la Xaintrie, et qui monte en dédales.

Après avoir grimpé vers le château du Doux,
Qui, très majestueux, émerge d’un caillou,
L’on poursuit le chemin de zigzag en méandres,
Afin, jusqu’à Mercœur, sur la droite, se rendre.

Et l’on remonte après rejoindre Saint Géraud
Dans ces coins où la pierre blanchit comme abricot.
Et par de jolies sentes, on se perd en nature
Où fleurissent des fermes et pousse l’aventure.

On arrive nonchalants au petit bourg de Sexcles
Dont l’église, comme ailleurs, parait surgir des siècles,
Puis on poursuit sa route, se rendre vers une perle
Qui se trouve non loin de Saint Bonnet de Merle.

A l’entrée du village surplombe le château
Dans le bourg on serpente, de l’église au bistrot ;
Puis l’on s’engouffre alors sur un chemin en pente
Qui se perd en cuvettes, s’entortille en descentes ;

La nature est sauvage, les profondeurs ardues,
Puis d’un haut promontoire survient l’inattendu :
Les rayons aurifères qui des cirques déferlent,
Et du haut Moyen Age, dévoilent les Tours de Merle,

L’endroit en onze et cent fut créé des seigneurs
Et ses sept châteaux en montraient la grandeur,
Puis fut au quatorzième sous le joug de l’anglais
Qui, comme tout occupant, dut le restituer.

On s’assoit quelque part, au beau milieu des ruines
Et même jusque tard, on rêve, on imagine,
Pas besoin de machine à remonter le temps
On traverse les âges et se fond dans les ans…

Puis comme à la raison il faut qu’on s’emprisonne
On quitte la magie de ce trou de Maronne,
Pour partir en rencontre des fermes médiévales,
A Saint Julien aux bois, qui somnole en un val,

Puis tortiller plus oultre jusqu’à Auriac,
S’arrêter un instant au cœur de Rilhac,
Avant, reprenant l’ouest, d’atteindre Saint Privat,
Et de descendre enfin aux rives d’Argentat.

La cité se languit en bord de Dordogne
Et n’a pour ainsi dire aucune autre besogne
Que porter des pécheurs, taquineurs de truites
Ou bien des canoteurs que le silence ébruite.

Et comme tout banquet s’éternise à la goutte
L’on se rend jusqu’à Brive par une étroite route,
Quand par la nationale bien d’autres vont en ville,
C’est en coupant les Puys qu’on se rend à Neuville

D’où l’on rejoint par Miel le bourg de Beynat
Avant de retrouver Lanteuil un peu plus bas,
L’on aperçoit enfin Saint Martin de Gaillarde,
Sa place du marché toujours aussi braillarde…

Et il en est tant d’autres, des endroits magiques,
Mais ne veut point les dire, égoïste et pratique,
Afin qu’en m’y rendant, je puisse y retrouver,
Le silence et la paix, qui sont mes deux secrets.


Fabien K

Copyright © Fabien K


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