Guérisseur Magnétiseur Brive Corrèze Barreur de feu
Membre du GNOMA et du SNAMAP
Bernard Virevialle Guérisseur Magnétiseur Brive

11, rue Émile Alain
19100 Brive la Gaillarde
Tél. : 05 55 17 10 82

être bien dans sa globalité

Du cœur à la plume
Bernard Virevialle Guérisseur Magnétiseur Barreur de feu
Brive Corrèze

Bandeau du mois

Du cœur à la plume


Par une subtile habileté

© Pixabay



Par une subtile habileté, dont Lui seul a le secret,
Il entre on ne sait par où et repart de la même façon.
Je ne sais ni d’où Il vient ni où Il va.
Je me souviens de Sa Présence dans mon âme.
Dans ces moments bénis, mon cœur est en fête.
L’âme irrigue mon cœur de ses bienfaits reçus.

Il est bon de sentir Sa Présence
mais souffrance de l’esprit
et de l’âme lors de son absence.
Une sainte disait à ce sujet :
« C’est un véritable cache-cache d’amour. »

Il y a la souffrance physique, si dure soit elle,
la souffrance de l’âme est la plus douloureuse.

Ce n’est plus moi qui pleure c’est mon âme qui pleure.
Mon âme pleure le manque de Toi Ô Tout-Puissant.
C’est le revers de la médaille,
après avoir goûté le fruit délicieux,
qui est tout miel,
et par la suite connaître la souffrance du manque,
tout en étant brûlé de ma suffisance,
de mon orgueil afin de me faire petit
pour qu’Il me rétablisse dans Son amour
et dans Sa paix qui me rendra libre... à Son image.


Copyright © Bernard Virevialle
(Brive, dimanche 26 juillet 2020)


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À celui qui, inconsciemment, me mena vers le Tout-Autre.

© SandraMatic/istockphoto.com



Dans notre société, à l’heure actuelle,
nous étions quelqu’un dans la mesure
où avec l’argent nous achetions,
nous dépensions nous vivions
comme nous disions souvent.
Nous vivotions serait plus juste.
Nous devenions quelqu’un à l’extérieur
parce qu’on avait la dernière tenue à la mode,
la dernière voiture et cela au détriment
de notre intériorité, de notre véritable Soi,
de notre véritable identité.

Aujourd’hui dans ce confinement obligé,
l’humain se retrouve face à lui-même,
il appréhende la mort qu’il voit en face.
Cette mort qu’il n’a pas voulu voir
durant des années et qui lui arrive
en pleine figure : pourtant c’est bien de mort
qu’il s’agit aujourd’hui.
Une mort à tout ce que nous avons idolâtré,
une mort à nous-mêmes, forcée.

Et un enfantement se fait toujours dans la douleur…
Alors, Ô miracle ! l’homme change de registre.
Au lieu de vivre à l’extérieur,
il commence à comprendre
qu’il y a quelque chose d’autre qui veut percer.
Il va aller à la rencontre de lui-même,
à l’intérieur de lui-même.

De ce confinement qui pour certains
sera dur à vivre,
une richesse insoupçonnée verra le jour.

C’est cette mort à ce que nous avons cru et idolâtré
qui va nous permettre enfin d’ÊTRE.

Et si ce confinement était la porte
qui nous mène vers la Liberté...


Copyright © Bernard Virevialle
mardi 17 mars 2020


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À celui qui, inconsciemment, me mena vers le Tout-Autre.

© Frankie's/Shutterstock.com



À celui qui, inconsciemment, me mena vers le Tout-Autre.

Un jour, au hasard d’une de nos balades, tu m'as demandé
si le dépassement de l’égo était difficile.

Je t'ai répondu que c’est une chose très difficile ;
car de la dualité, nous devons arriver à l'unité.
Et, c'est une fois qu'il y a cette unité que l'on peut rencontrer l'autre.

Tu m'as donné la plus belle leçon d'amour - dans le sens d'apprendre à aimer -
par ton attitude, tes propos, ta manière de te comporter vis-à-vis de moi.
J'ai beaucoup pleuré et, aujourd'hui, apaisé,
je t'ai pardonné car l'Amour pardonne tout.

À cet instant une larme coulait le long de ta joue !
J'étais heureux intérieurement. Non par moquerie, mais d’une joie intérieure
qui me confortait dans le fait que tu commençais à t'ouvrir et à comprendre.
Le jour où lâche définitivement la gangue de notre égoïsme,
on pleure à chaudes larmes.
Mais ces larmes-là ne sont pas des larmes amères, ce sont les larmes de la Source.
Et ces larmes précèdent toujours l'ouverture du cœur.
Quand un homme se met à pleurer, il ouvre les vannes de sa vulnérabilité
et il peut enfin Être…
Puisque cette vulnérabilité sera le terreau de sa maturité.

Ce qui m'intéresse en fait, c'est la personne qui s'ouvre, qui est vulnérable,
car derrière cette vulnérabilité il y a un Trésor…


Copyright © Bernard Virevialle
En Calcat août 2017


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Tábua, le village qui met les sens en éveil

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Tábua, le village qui met les sens en éveil.

Tu ne le sais peut-être pas, très chère Graça, mais grâce à toi,
j'ai fait le plus beau voyage initiatique qu’il me soit permis de réaliser.
Je me souviens de l’arrivée à Tábua, toi qui courrais heureuse
et pressée d’ouvrir le grand portail.
En ouvrant les portes de ta maison, tu ouvrais plus que cela :
tu ouvrais bien grandes celles de ton cœur…
Ton cœur, qui va au-devant des autres avec l’humilité qui te caractérise.
Tábua qui signifie planche en portugais, planche issue de l’arbre de la Vie qui est en toi et,
de par ta façon d’être, tu transmets cette Vie autour de toi.

Je ne peux oublier cet instant où, ce dimanche matin, ta main frêle et légère caressait ces
visages que tu as tant aimés et qui aujourd’hui, j’en suis persuadé, de là-haut te protègent.

Ici, tout le monde te dit bonjour et te serre la main.
Pas un bonjour de circonstance : un vrai bonjour, les yeux dans les yeux.
On se sent accueilli…
Ici, on apprend à regarder, à regarder différemment.
Ici, les oiseaux nous bercent de leurs doux chants.
Ici, on hume des odeurs qui rappellent l’enfance.
Ici, on goûte les douceurs de la vie (merci Otilia pour les bons gâteaux).
Bref, ici, on découvre l’essentiel : l’Essence et le Ciel.
Dans ce charmant petit village, je ne comprends pas leur langage
puisque je suis étranger.
Mais je comprends par leur sourire, par leur regard
et par leur bienveillance qu’ils m’ont accepté.
Dans ces moments-là, les mots du cœur ont une résonnance rare.

Comme dirait Nelson, un enfant du pays : « Nous sommes un pays pauvre mais généreux ! »

Ici on lâche prise, la sensibilité exacerbée se révèle et nous révèle à nous-même.
Cet « ici » est évidemment ailleurs et partout.
Etait-ce le monde environnant qui aurait changé ?
Non… je retrouvais mon Cœur d’enfant.

En cet instant précis, je mourrais à ce que je tenais pour réalité
et pour vrai depuis tant d’années et qui n’était qu’une illusion.
Je m’abandonnais cœur et âme à cette Vérité qui, comme une aurore naissante,
dardait ce nouveau Ciel de ses rayons d’or… en disant Oui
à cette envie irrésistible d’Absolu.


© Bernard Virevialle
Brive la Gaillarde, le 26 novembre 2016


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Se rendre contre

© ipopba/istockphoto.com



Se rendre contre

En ces temps où nombre de gens vivent repliés sur eux-mêmes,
on croit souvent qu’il faut se protéger en évitant certaines rencontres.
Il n'en est rien.

À travers notre existence, nous faisons des rencontres exceptionnelles
qui nous permettent d'échanger et d'avancer sur notre chemin.

Un jour, j’ai compris que le mot rencontre était la contraction de se « rendre contre ».
Cette prise de conscience allait être le marchepied vers de nouveaux horizons.

J’en venais à sourire à celui qui prenait sous mon nez une place de parking ;
car en refaisant le tour, non seulement je trouvais une autre place pour me garer,
mais en plus je faisais une rencontre pour le moins inattendue.

François Mauriac a dit :
« Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont attachées à notre destinée
et ont une signification qu'il nous appartient de déchiffrer. »

Toutes ces rencontres, si furtives soient-elles, m’ont permis de me trouver ;
je dirais même : de me Re-trouver.

À force de rencontres et de rencontres en rencontres, vous arriverez enfin
à vous rencontrer vous-même et ce jour-là sera pour vous un jour de joie.

À partir de l’instant où l'on se fonde dans cette dynamique,
il n'y a plus de hasard, plus de coïncidence, nous sommes pleinement dans la Vie,
dans le Présent qui s’offre à nous comme un cadeau.

Au hasard de ces hasards qui n'en seront plus, je vous souhaite
d'agréables rencontres pour cette année nouvelle qui s’ouvre à l’espérance.
Puissent ces rencontres vous « rendre contre » vous-même et ceux que vous aimez.


© Bernard Virevialle
Dimanche 06 décembre 2015


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Ma chère enfant

© Pierre Flipo



Ma chère Enfant,

Qu’il m’est agréable de te voir à ton réveil, ouvrant les grandes baies vitrées,
t’accroupir et t'approcher au plus près de la Terre,
lui parler et lui offrir ton oreille,
afin de percevoir les secrets qu'elle veut bien te faire partager.
Je te soupçonne de faire amie-amie avec les elfes de la Nature.

Qu'il m’est doux de te voir gambader dans la montagne
entre les lupins et les épilobes ; tu dois certainement rencontrer des lutins :
« Demande à Manette pour les épilobes, elle sait ce que c’est ».

Quel bonheur de te voir suivre l'écureuil allant de branche en branche,
montant et virevoltant dans l’arbre avec sa queue tout en panache.

Que dire en te voyant heureuse au contact de l'onde qui te reflète ?
Tu l’écoutes et elle te raconte l'histoire de sa naissance ;
son passage furtif entre tes pieds illumine ton regard.

J'aime quand le soir se fait crépusculaire et que tu me rappelles
au bon souvenir de notre amie la Lune !
J'entends tes rires joyeux et je vois ton visage lumineux,
éclairé par l'astre de nuit.

« On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux »
fait dire Antoine de Saint-Exupéry au Petit Prince.
Oui, comme il a raison.
Un Homme illustre, il y a plus de deux mille ans a dit :
« Si vous ne changez pas pour devenir comme des petits enfants,
vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux ! »
Je crois que tout est là :
s'émerveiller de l'instant présent dans le lâcher-prise.

Je t'embrasse tout en allant dire bonsoir à Madame la Lune pour toi.

Je signe Lala. Toi, tu sais qui je suis.

PS : Promis, j’apprendrai davantage le langage des signes,
pour me rapprocher encore plus de toi.


Copyright © Bernard Virevialle
Font-Romeu 15 août 2014


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Du moi au Soi

© Bestdesigns/istockphoto.com



Je l'ai montée la rue étroite...
Je ne sais par où commencer tant je pense avoir à dire, à redire, ... les maux, dire....
Je suis là, en face de toi, face à moi.
Tu vas être mon miroir afin de me révéler qui je suis.
Mettre en lumière mes ombres afin d’aller vers l’avant, vers "l’avent" : la renaissance.
M’aider à aller vers l’être que je suis depuis toute éternité.
L’enfant-Roi caché au fond de ma grotte inexplorée, par peur, par angoisse de me retrouver.
Tout me paraît bloqué en moi, depuis des mois, des années.
Oui, des années que je cherche ce soi-disant Soi.
Soit dit en passant, ce Soi a du mal à percer, à se libérer du plus profond de moi.
Pleurer n’aurait aucune raison ce soir : je ne pleurerais que sur moi-même
car seuls les égos meurent un jour.
Enfant d’Eve, je suis en cet instant, et me prépare à l’accouchement de l’enfant de Marie.
Aussi je veux m’abreuver enfin de cette Eau de Vie qui m’attire,
et dont je repousse chaque jour ce désir d’y épancher ma soif.

De vous à moi, ou plutôt du moi au Soi, il n'y avait qu'un pas difficile à franchir...
Elle fut longue la route, mais je l'ai faite la route, celle-là qui menait jusqu'au Soi.
Un philosophe a dit un jour : "Les choses les plus simples sont toujours les plus difficiles à comprendre". Comme il avait raison.
Tout arrive en temps et en heure dans le lâcher prise...

Des années plus tard…
Je redescends la rue en disant Oui à l’inattendu et aux imprévus de Dieu…


Copyright © Bernard Virevialle
Vendredi 29 novembre 2013


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La Grotte du Cœur

© Bernard Virevialle


La Grotte du Cœur


A mon retour d’un récent pèlerinage à Lourdes, Manon, ma petite nièce, me demanda
pour quelle raison je m’y étais rendu.
Après un court moment de silence et de réflexion, je me surpris à lui répondre :
- « Tu sais, Manon, nous ne vivons pas que de chair et de sang.
Il y a la nourriture que tu manges pour vivre.
Mais il y a aussi une autre nourriture, dite spirituelle, qui est celle de l’âme.
C’est dans le but de nourrir mon âme que je me suis rendu à la Grotte où est apparue
la Très Sainte Vierge Marie à une enfant de ton âge qui s’appelait Bernadette.
- C’est pour les gens qui vont à la messe ? me dit-elle.
- Pas uniquement. Il y a des gens de toutes les religions, croyances ou idéologies,
qui viennent du monde entier pour se recueillir ou simplement visiter le lieu.
Mais il y a aussi beaucoup d’autres lieux comme celui-ci dans différents pays qui invitent
à la prière et au recueillement, que les gens soient chrétiens, juifs, musulmans ou bouddhistes.
Coluche avait à ce sujet une excellente expression : « Nous avons tous le même Dieu, mais pas les mêmes formules. »
- Comment peut-on nourrir son âme ?
- Vois-tu Manon, en chaque être humain, il y a une petite étincelle de lumière qu’il faut essayer d’embraser. Toi qui aime voir et revoir les films de Walt Disney, sais-tu ce qu’il a dit un jour à propos de la réalisation
de ses films ?
- Non, je ne sais pas.
- « Dans nos studios, on ne pense jamais enfant ou adulte.
On pense simplement à la petite flamme que chaque être humain a au plus profond de son cœur
et nous espérons simplement que nos films vont la raviver. »
Tu vois Manon, tout est là : le but de notre Vie est de s’éveiller à cette merveille qui demeure en nous.
Tu as aussi cette petite étincelle d’Amour et d’Espoir qui doit raviver la flamme de ton Cœur.
Et je peux t’assurer que la Grotte de Lourdes a pour moi une résonance particulière,
puisque c’est dans ce lieu que j’ai appris à Aimer.
- Lourdes, c’est bien un endroit où ont lieu des miracles ?
- Oui Manon, mais le plus grand miracle est la transformation du Cœur humain.

Copyright © Bernard Virevialle
Font-Romeu 15 août 2012


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La course après les courses de Noël

© Diarmid Courrèges



La course après les courses de Noël


La veille de Noël, alors qu'il restait un ou deux cadeaux à trouver, je courrais d’une boutique à l’autre, toutes archicombles de retardataires qui, comme moi, cherchaient les présents de dernière minute.
Tandis que je sortais d’une boutique, une inconnue m’interpela gentiment :
- Pardonnez-moi Monsieur de vous interpeler si abruptement mais...
Pourquoi courrez-vous ainsi ? Pourquoi ce stress en cette période ?
- Je me dépêche de faire mes derniers achats de Noël parce que je n’avais pas encore trouvé
le temps pour cela.
- Puis-je me permettre de vous poser une question ?
- Mais je vous en prie…
- Avez-vous connu les veillées d’autrefois que pratiquaient nos anciens ?
- Oh que oui, Madame. J’ai le souvenir de ces soirées au coin du feu dans le cantou,
avec mon grand-père fumant sa pipe et ma grand-mère faisant sauter les crêpes au-dessus
des flammes. Rien que de vous en parler, j’en ressens l’odeur et le goût.
- Vous êtes bien chanceux d’avoir connu cela et de vous en souvenir...
- Pourquoi me demandez-vous cela ?
- Voyez-vous Monsieur, vous étiez affairé à vos achats et rien d'autre n’avait l’air de compter pour vous... Pourtant, vous prenez le temps de bavarder avec moi...
Je commençai à sourire intérieurement. Elle enchaina :
- Il y a trois choses dans la vie : l’essentiel, l’important et le futile. Combien de fois vous arrêtez-vous
sur des choses futiles ? Qu’est-ce qui est le plus important à vos yeux en cet instant ?
Je souris et lui dis :
- Je vous remercie, Madame, pour votre leçon de sagesse. J’en comprends la teneur et la profondeur.
- J’en suis heureuse et vous souhaite un joyeux Noël.
Elle fit un signe de la tête, me signifiant la fin de notre entretien, et commença à s'éloigner.
- Pardon Madame mais... qui êtes-vous ?
Elle se retourna et me dit en souriant :
- Disons que je m’appelle Madame Nostalgie.
Puis elle s’éloigna, me laissant coi. Le temps que je réalise, sa silhouette s’était déjà fondue dans la foule. Un petit banc s’offrait à ma vue m’invitant à retrouver mes esprits.
C’est à ce moment-là que me revint en mémoire une confidence que m’avait faite ma mère
voilà bien longtemps : « Le jour de Noël, nous avions dans nos sabots, pour tout cadeau,
un délicieux fondant et une mandarine. Nous étions heureux et le temps n’existait plus...»

Copyright © Bernard Virevialle
11 novembre 2011


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Les beignets d'Aziz




LES BEIGNETS D’AZIZ

Lors de ma dernière « escapade farniente », j’ai découvert un rituel immuable sur mon lieu de vacances : Se délecter des beignets que faisait Aziz tous les jours entre seize heures et dix-huit heures.
Il faut dire, pour être honnête, que je me suis laissé subjuguer par cette odeur qui attire le chaland.

Personne n’existe autour de lui quand il officie. Il travaille la pâte avec amour, de ses doigts il en récupère un morceau qu’il étire et plonge dans l’huile frémissante.
Il soulève délicatement le beignet pour voir s’il est doré à point et le retourne amoureusement dans un geste de paix et de sérénité.

J’étais en communion parfaite avec lui et le temps n’existait plus.

Un jour, une femme s’approchant de moi me dit : « Eh bien, ça fait des années que je viens ici et cela fait des années qu’il prend son temps celui-là, ce n’est surement pas un foudre de guerre. »

Interloqué par ses propos, je restais interdit, continuant à me laisser transporter dans cet univers magique qu’il me faisait découvrir, simplement dans la préparation d’un beignet.

Tout autour les enfants étaient plongés dans un silence religieux : « Eux » savaient attendre patiemment ce trésor qu’ils allaient sucrer avant de s’en délecter les papilles.

Oui, les beignets d’Aziz ne baignaient pas que dans l’huile, ils baignaient aussi dans l’Amour.

Copyright © Bernard Virevialle
Djerba la douce, octobre 2010


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